Daniel Avstrikh est né à Léningrad et vit en Allemagne depuis 1997. Il a fait ses études à l'École de Musique Secondaire Spéciale du Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg et au Conservatoire de Musique Oberlin (États-Unis). Depuis 2004, il poursuit ses études supérieures à la Faculté de Musique et de Danse de Cologne dans le cours de Prof. Viktor Tretiakov. En 2005 il a remporté le deuxième prix du Concours International Pablo Sarasate de Pampelune (Espagne) et du Concours International de Violon Niccolò Paganini de Moscou. Il a effectué des tournées en Russie, en Israël et d'autres pays d'Europe, en Asie de l'Est, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. En 2012 il s'est associé au Quatuor Michelangelo avec lequel il interprète régulièrement l'intégrale des quatuors à cordes de Beethoven. Il joue sur un violin fabriqué par Pietro Guarneri en 1695, qui lui est mis à disposition par la Fondation Allemande pour la Vie Musicale.
Les invités de votre soirée idéale ?
Tous mes musiciens et amis préférés.
Votre devise ?
Tout est relatif.
Votre plus grande source d'inspiration ?
Johannes Brahms.
Le conseil que vous donneriez à votre enfant si vous aviez 80 ans ?
Je leur dirais qu'ils ne doivent pas écouter les conseils des autres et qu'ils doivent trouver seuls les réponses aux questions qu'ils se posent.
Ce que vous aimeriez que les gens disent de vous ?
Ils peuvent dire du bien ou du mal !
Votre truc pour surmonter le trac ou votre rituel avant de monter sur scène ?
J'essaie de transformer mon excitation en inspiration. Je n'ai pas de rituel.
Quand vous jouez... pour qui jouez-vous ?
Quand je communique avec quelqu'un, ce n'est pas pour cette personne, mais c'est un moyen de m'exprimer. C'est la même chose sur scène : je communique avec moi-même, le compositeur, le public.
Le métier que vous n'auriez pas aimé exercer ?
Un métier qui ne ferait pas appel au côté émotionnel d'une personne.
La blague (de musiciens) que vous aimeriez partager avec nous ?
Les blagues sur les altistes n'existent pas. Tout ce qu'on dit sur eux est vrai.
La chanson (pas classique) que vous écoutez en boucle sur votre smartphone ?
Je n'ai pas de musique sur mon téléphone.
Les trois choses que vous apporteriez sur une île déserte ?
Un violon, un chat et des amis.
Le son / bruit que vous préférez ? Et celui que vous ne supportez pas ?
Mon préféré : le silence après un solo d'alto. Celui qui m'énerve le plus : le son de l'alto.
L'endroit où vous voudriez vivre ?
L'un des trois ou quatre endroits où j'ai voyagé.
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Tchaïkovski » ?
Saint-Pétersbourg.
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Concours » ?
La scène.