Alexandra Conunova a étudié à l'École supérieure de musique, de théâtre et médias de Hanovre dans le cours de Prof. Krzysztof Wegrzyn. Elle a remporté le second prix (le premier prix n'a pas été décerné) du 43e Concours Tibor Varga dans la ville suisse de Martigny (2010) et du Concours George Enescu de Bucarest (2011). En 2012 elle a gagné le Concours International de Violon Josef Joachim de Hanovre. Suite à cette victoire elle a enregistré son premier disque pour le label Naxos. En 2015, elle est arrivée quatrième au Concours International de Violon de Singapour. Parmi ses futurs engagements, elle fera ses débuts au Konzerthaus de Vienne aux côtés de l'Orchestre de Chambre de Vienne, elle se produira également avec l'Orchestre de Chambre Mahler, l'Orchestre Symphonique de la Radio d'Allemagne du Nord, la Sinfonietta de Lausanne et l'Orchestre Symphonique de Bucarest, ainsi que d'autres ensembles. Elle participe au Verbier Festival, au Festival d'Aix-en-Provence et au Festival de Radio France de Montpellier. Elle joue sur un violon fabriqué par Santo Serafino en 1735 qui lui est mis à disposition par la Fondation Allemande pour la Vie Musicale.
Le métier que vous n'auriez pas aimé exercer ?
Présidente du Monde !
La blague (de musiciens) que vous aimeriez partager avec nous ?
Je suis nulle en blagues !
La chanson (pas classique) que vous écoutez en boucle sur votre smartphone ?
Le Live in Paris de Diana Krall...
Les trois choses que vous apporteriez sur une île déserte ?
Un bikini, de la crème solaire et des lunettes de soleil.
Le son / bruit que vous préférez ? Et celui que vous ne supportez pas ?
J'aime le silence, et je déteste lorsque celui-ci est interrompu par une alarme le matin.
L'endroit où vous voudriez vivre ?
À la maison : là où sont mes proches et ma famille !
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Tchaïkovski » ?
L'âme russe, la forêt russe, de belles femmes, ma mère-patrie.
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Concours » ?
Excitation, du temps pour répéter, ambition !
Les invités de votre soirée idéale ?
Pinchas Zuckermann, Roger Federer, Maya Plissetskaya, Claude Monet, Léon Tolstoï et bien d'autres.
Votre plat préféré ?
Le bortsch, bien sûr !
Votre devise ?
Mieux vaut regretter que de ne rien faire.
Votre plus grande source d'inspiration ?
Mère Nature !
Le conseil que vous donneriez à votre enfant si vous aviez 80 ans ?
Hier, c'est fini. Demain, ce n'est pas encore. Tentons de profiter d'aujourd'hui !
Ce que vous aimeriez que les gens disent de vous ?
Je préférerais qu'ils parlent de ce que je fais dans le monde de la musique, et de mon métier.
Votre truc pour surmonter le trac ou votre rituel avant de monter sur scène ?
Je n'ai pas de rituel spécifique, mais je répète en continu les passages difficiles de ma partition jusqu'à la dernière seconde avant de monter sur scène.
Quand vous jouez... pour qui jouez-vous ?
Cela dépend de la situation et du public, de mes pensées et de mon état d'esprit ce jour-là. Mais je pense que la plupart du temps, je joue pour moi-même, et une fois que je suis convaincue de ce que je fais, je peux convaincre le public !